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L'organisation du Service de Santé en temps de guerre est très complexe. Deux zones sont distinguées : la zone des Armées et les services de l’intérieur. I- LE SERVICE DE SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES LE SERVICE DE SANTÉ en campagne (zone des Armées) a pour rôle : 1. mise en application des mesures d'hygiène et de prophylaxie, 2. prodiguer les soins aux troupes en cantonnement et en marche, 3. relever, donner les premiers soins, transporter et évacuer les blessés, 4. hospitaliser sur place les blessés légers, et les malades, surtout les évacuer (« doctrine » établie en 1910 et basée sur les guerres russo-japonaise de 1905 et balkaniques de 1912-13 avec beaucoup de blessés sans gravité vitale), 5. remplacer les personnels sanitaires, réapprovisionner en matériel les corps de troupe et les formations sanitaires. La relève sur le champ de bataille : Les brancardiers parcourent le terrain battu par la mitraille pour ramener les blessés. Les postes de secours de différents niveaux : Ils sont à l’échelle du BATAILLON, du REGIMENT, de la DIVISION, du CORPS d’ARMEE. Au début de la guerre, chaque CA a 1 médecin principal, directeur du Service de Santé, avec un médecin-adjoint et 1 officier d’administration qui commande 16 ambulances, dont 8 sont en réserve, 4 au CA et 4 endivisionnées à raison de 2 par division. L'hôpital d’évacuation : Selon la gravité de l’état des blessés, ils sont soit traités sur place, soit évacués sur une unité médicale de l'arrière. Les hôpitaux d'évacuation sont installés en conséquence. Le train sanitaire : Plusieurs gares régulatrices sanitaires sont chargées de compléter le triage des hôpitaux d'évacuation et de répartir les blessés entre les centres d'hospitalisation de l'intérieur. Les blessés sont, si leur état le permet, dirigés à la gare tête-d’étapes, d'où les trains sanitaires partent vers une gare de l’intérieur (à l’arrière, loin de la zone des Armées). Le convoi de péniches sanitaires : Dès août 1914 ce moyen de transport très adapté aux blessés graves est mis en œuvre. |
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Le navire-hôpital : La guerre mondiale est l’occasion de transformer des transporteurs de troupes militaires, des paquebots ou des cargos civils réquisitionnés, en navires-hôpitaux. |
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PLAN GENERAL de l’ORGANISATION |
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Toutes les étapes du secours aux blessés sont dans cette illustration : évacuation, transport, accueil |
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POSTE de SECOURS du BATAILLON |
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Les postes de secours de BATAILLON font la relève des blessés, donnent les soins d’urgence : état de choc, garrots, injections, immobilisations. |
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« GROUPE
DE BRANCARDIERS / LE MEDECIN-CHEF /
Déesse assise » |
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LA RELEVE |
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La relève et l’évacuation de blessés sous la mitraille |
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Les brancardiers doivent, de manière très périlleuse, parcourir le champ de bataille. Ils sont dotés du casque et ne se distinguent du combattant que par le brassard à croix rouge. |
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Brassard de brancardier |
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SOINS d’URGENCE |
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Poste de secours de 1er soins encore très proche des tranchées |
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Ces centres de secours occupent les lieux disponibles protégés sommairement ou censés être le plus « sûre » comme les églises. |
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Poste de secours dans une église à Aubigny-en-Artois |
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POSTE de SECOURS du REGIMENT |
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CONCENTRATION des BLESSES |
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Des soins d’urgence, il faut ensuite passer à la concentration des blessés vers les postes de secours de 1er soins. |
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« GROUPE
DE BRANCARDIERS / LE MEDECIN-CHEF /
Déesse assise » |
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Les brancardiers régimentaires sont les musiciens.. |
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Le service de secours REGIMENTAIRE a, à sa tête, 1 médecin major pour 3 bataillons puis 3 médecins aides-majors, 3 médecins auxiliaires, 1 pharmacien aide-major, un dentiste auxiliaire, 12 infirmiers (du service de santé), 48 brancardiers (du corps de troupe), un nombre variable de mulets de cacolets pour le transport sur "chaise" de deux blessés et plusieurs voitures d'ambulance hippomobiles à 4 ou 6 roues |
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POSTE d’AMBULANCE en ruine |
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Très proche du champ de bataille ces centres de soins sont bien évidemment soumis aux aléas du front. |
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Collège de PONT-à-MOUSSON érigé en AMBULANCE, mais touché par les obus en août 1914 |
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Marque d’AMBULANCE |
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Du niveau REGIMENT, les blessés sont transportés au POSTE de SECOURS DIVISIONNAIRE, où ils sont regroupés. |
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Transport hippomobile pour ces blessés traversant la forêt de Laigue en direction de Compiègne |
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Pour évacuer, les moyens de voitures sanitaires hippomobiles sont réduits. Des brancards, puis des voiturettes et poussettes porte-brancards sont utilisés. |
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Parc sanitaire hippomobile près de Meaux lors de la bataille de la Marne en 1914 |
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POSTE de SECOURS de la DIVISION |
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Le service de santé DIVISIONNAIRE comprend : 1 médecin divisionnaire monté, 8 (1914), 10 (1915) puis 7 (1917) médecins (1 monté), 1 pharmacien, 2 officiers d’administration (1 monté comme officier d'approvisionnement), 2 aumôniers, 38 infirmiers (2 sous-officiers et 4 caporaux), 1 groupe de brancardiers divisionnaire (du train de combat de la division), 13 hommes du train des équipages (1 sous-officier et 1 brigadier), 19 chevaux, 6 voitures, 20 brancards, et des pansements. |
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« GROUPE
DE BRANCARDIERS |
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« GROUPE
DIVISIONNAIRE DE BRANCARDIERS / SECTEUR / POSTAL / 183 » |
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Les brancardiers divisionnaires (tailleurs, cordonniers,, etc..) et régimentaires (musiciens). |
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Le personnel officier, non monté, est transporté dans une voiture de personnel. Le matériel de l'ambulance est chargé sur 4 fourgons groupé en 45 paniers, 10 caisses, 6 ballots, le reste en vrac. Les médicaments sont réunis en deux paniers : 1 panier de médicaments n° 2, arrimé dans le fourgon A (côté gauche) ; 1 panier de médicaments n° 12, dans le fourgon B (côté gauche). |
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Ambulance du 5e régiment de tirailleurs à Tilloloy entre le 21 mars et le 13 juin 1915 |
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En 1914, leur objectif n’est pas d’opérer, ils sont donc sommairement équipées en matière chirurgicale (extrêmes urgences) la « doctrine » de 1910 basée sur les guerres russo-japonaise de 1905 et balkaniques de 1912-13 (blessés légers) préconise l’évacuation plutôt que le traitement. |
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« AMBULANCE
/ ┼ LE MEDECIN-CHEF ┼ » |
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SECTION SANITAIRE AUTOMOBILE |
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Si le règlement de 1910 prévoit une section sanitaire automobile de 24 voitures par corps d’armée, tous n’en ont pas au début de la guerre (25 en 1914). Elles enlèvent parfois les blessés au plus près de la bataille, ainsi, le peu qui existe est-il perdu à la bataille de Charleroi. Reconstituées, elles sauveront nombre de soldats (206 en 1918). |
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Parc automobile sanitaire à AUBIGNY-en-Artois (Pas-de-Calais) |
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« SECTION / 12 / SANITAIRE AUTOMOBILE / L’Officier / Commandant » |
« SECTION
SANITAIRE AUTOMOBILE / ‑ N° 14 ‑ / |
« 19EME SECTION SANITAIRE / Ú AUTOMOBILE Ú / |
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« 25e
SECTION AUTOMOBILE SANITAIRE / |
« CONVOIS
AUTOMOBILES / |
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SECTION SANITAIRE AUTOMOBILE |
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La capacité d’emport du Groupe de Brancardiers Divisionnaire est, en 1914, d’environ 62 blessés couchés et 32 assis. |
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« 53e Section
sanitaire » secteur postal 176 : 158e DI |
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« CONVOIS
AUTOMOBILES / ¶ SECTION SANITAIRE 85 ¶ |
« 91E
SECTION SANITAIRE / |
« CONVOIS
AUTOMOBILES / |
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SECTION SANITAIRE AUTOMOBILE |
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Transport automobile en action |
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Ambulance automobile en action dans les ruines du champ de bataille à Rembercourt-aux-pots dans la Meuse |
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Transport des blessés dans une ambulance automobile |
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AMBULANCE DIVISIONNAIRE |
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Les ambulances divisionnaires, 2 par division en 1914, puis 1 seule en 1916, opèrent en arrière des Groupes de Brancardiers Divisionnaires. Leur composition est identiques, aussi sont-elles interchangeables et peuvent se remplacer les unes les autres. Au début de la guerre les ambulances sont numérotées par un double chiffre XX/YY. XX le n° d'ordre qui ne dépasse pas 16 (nombre limite d’ambulance par CA) YY désigne le corps d’armée. En fait, YY dépasse souvent 40, car certaines Division d’Infanterie (DI). combattant à titre isolée (de même que les divisions de réserves) utilisent leurs ambulances propres (ex 1/44 : première ambulance de la 44e DI ; la 57e DI a 3 ambulances numérotées de 1/57 à 3/57 ; la 66e DI a 5 ambulances numérotées de 1/66 à 5/66, ceci pour le début du conflit. Puis le front a besoin de plus d'ambulances. Aussi est-il créé le premier janvier 1916, 50 ambulances numérotées de 201 à 250 qui sont équipées à Limoges et envoyées en différents points du front. |
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EXEMPLES : |
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« AMBULANCE 3/153 » et « AMBULANCE N°3 / « 153e
DIVISION D’INFANTERIE « |
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« AMBULANCE 3 / Ú 155e DIVISION D’INFANTERIE Ú / Déesse assise » Ambulance 3/155 155e DI |
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« SERVICE DE SANTE /
AMBULANCE 4/37 » |
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« AMBULANCE 1/59 / — « — / Vaguemestre » |
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« AMBULANCE N° 1 / * 67e Don DE Rve * / Médecin-Chef » aux Eparges en mars 1915 |
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« AMBULANCE N°1 / 151e Division d’Infanterie / Secteur : –»163«– / ¶en campagne ¶ » |
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Ambulance de n° d’ordre 1 |
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« Ambulance 2/53 / Secteur postal 41 » |
« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- |
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« Ambulance 2/69 » 69e DI à Mont-NOTRE-DAME |
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Ambulance de n° d’ordre 2 |
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« 30E DIVISION D’INFANTERIE – AMBULANCE / « LE MEDECIN CHEF « / Déesse assise » |
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« AMBULANCE / * LE MEDECIN CHEF * / Déesse assise » |
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« AMBULANCE N°3 / « 74e
DIVISION D’INFANTERIE « Ambulance 3/74 secteur postal 121 : 74e DI de Réserve, en juillet 15 participe à la bataille de Lorraine : forêt de Parroy, Leintrey, Reillon (nord-est Lunéville) |
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Ambulance de n° d’ordre 3 |
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« AMBULANCE 5/52 S. P. 181 » 101e DI Territoriale, basée à La Sucrerie dans l’Aisne entre septembre 15 et le 16 novembre 16 |
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Ambulance de n° d’ordre 5 |
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« Ambulance 7/8 /
Secteur postal 6 » |
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Ambulance de n° d’ordre 7 |
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« AMBULANCE
/ ┼ LE MEDECIN-CHEF ┼ » « Le Médecin chef de /
l’Ambulance 9/12 » |
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Ambulance de n° d’ordre 9 |
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Ambulance 12/2 du secteur postal 181 : 101e DI, dans le secteur de Jouaignes |
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« E DIVISION D’INFANTERIE AMBULANCE
12/7 / ┼ LE MEDECIN-CHEF ┼ Déesse assise » |
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Ambulance de n° d’ordre 12 |
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AMBULANCE vue de l’ARRIERE |
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HOPITAL de CAMPAGNE |
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S’il est adjoint, à l’ambulance, une section d’hospitalisation, elle fait alors office de centre hospitalier, se transformant ainsi en : hôpital de campagne |
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« Section d’hospion
n°12/14 » / « AMBULANCE
DIVre 5e D.C. »
/ « SP. 18 » |
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En fait, l’appellation « hôpital de campagne » (depuis 1892) est obsolète depuis le nouveau règlement sur le service de santé en campagne de 1910. Les hôpitaux de campagne numérotés de 1 à 12, rencontrés au début du conflit en 1914, sont les ambulances non encore dotées, mais en cours de transformation. Les seuls « hôpitaux de campagne » maintenus, sont ceux de l’armée d’Orient et de l’Afrique du Nord. |
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« 1e
CORPS d’ARMEE HOPITAL DE CAMPAGNE N°3 / ┼ LE MEDECIN CHEF ┼ / Déesse assise » Ambulance 10/1 du secteur postal 102 : Quartier Général de la 1e armée, groupe 2 |
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« 2e CORPS d’ARMEE HOPITAL
DE CAMPAGNE N°5 » |
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« 2e CORPS d’ARMEE HOPITAL
DE CAMPAGNE N°7 / ┼ LE MEDECIN CHEF ┼ / Déesse assise » commandement d’étapes à Dormans le 26/2/15. |
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« 3e
CORPS d’ARMEE HOPITAL DE CAMPAGNE N°5 / ┼ LE MEDECIN CHEF ┼ / Déesse assise » |
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Extraits de la carte postale : « 13-3-15…Je suis toujours à l’ambulance 12…nous allons rester longtemps ici : notre ambulance vient de quitter la 20e div. et est devenu hôpital de campagne ». |
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AMBULANCE de CORPS d’ARMEE |
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La belle architecture XX/YY des ambulances décrite plus haut n’est que théorique et ne dure que le temps de la création ou de l’incorporation ainsi rapidement dans l’action, le rattachement à une unité ne reste parfois que momentané. Il est donc difficile de rattacher une ambulance à une épopée militaire leurs tâches étant singulières. |
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RATTACHEE à un QG d’ARMEE |
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« AMBULANCE
/ ┼ LE MEDECIN-CHEF ┼ » marque courante sans
identification |
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« 5ME CORPS / Ú 15ME AMBULANCE Ú / LE / VAGUEMESTRE » |
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RATTACHEE à un QG d’ARMEE |
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« Ambulance 14/21 S.P
181 » |
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Le service de santé du CORPS d’ARMEE comprend par ambulance : 1 médecin principal ou médecin inspecteur, 8 médecins, 2 officiers d’administration, 4 aumôniers, 210 infirmiers, 22 mulets de bât et 27 voitures à 4 roues, 1 groupe de brancardiers de corps d’armées (sensiblement équivalent à celui du groupe de brancardiers divisionnaire du train de combat du corps d'armée). |
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RATTACHEE à un CORPS d’ARMEE |
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« AMBULANCE |
« Ambulance
15/18 / Secteur 36 » |
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« Ambulance
1/3 / Secteur 36 » |
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« Ambulance
6 / Secteur 40 » |
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Toutes les ambulances initialement du type des divisionnaires sont regroupées et deviennent des « groupements avancés d’ambulances », dès 1915. Véritables centres hospitaliers de 500 à 600 lits installés entre 15 et 30 kms du front pour traiter les blessés graves. |
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« AMBULANCE / ┼ LE MEDECIN CHEF┼ / Déesse assise » |
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« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- / Déesse » |
« Ambulance N° 8/XVII » secteur postal 167 : 10e
DI coloniale |
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« AMBULANCE / ┼ LE MEDECIN CHEF ┼ / Déesse assise » |
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« AMBULANCE / ┼ LE MEDECIN CHEF┼ / Déesse assise » |
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GROUPEMENT d’AMBULANCES de CORPS d’ARMEE |
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AUTO-CHIR |
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C’est sur les structures des « groupements avancés d’ambulances » que viennent, en 1915, se fixer les ambulances chirurgicales automobiles (« auto-chirs ») apportant au plus près du front des moyens modernes de traitement (bloc opératoire, stérilisation, radiologie, etc..). |
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« AMBULANCE
CHIRURGICALE AUTOMOBILE N°8 / * Le Médecin-Chef * / Déesse assise » |
« AMBULANCE
CHIRURGICALE AUTOMOBILE N°9 / * Le Médecin-Chef * / Déesse assise » |
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« CAMIONS TECHNIQUES d’une AMBULANCE CHIRURGICALE AUTOMOBILE » |
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« AMBULANCE CHIRURGICALE AUTOMOBILE N°12 / —á— / FRANCHISE / POSTALE » |
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